mercredi 21 décembre 2011

Calypso nous a quitté


Mon pouic d'amour est mort le 16 septembre 2011 à 3h00 du matin dans les bras de mon chéri. Je vous l'annonce aujourd'hui parce que j'en étais incapable avant. Nous avons tellement pleurés, mon copain et moi, en revoyant ses photos...

C'était mon tout premier cochon d'inde. Et je commençais à peine à tisser des liens avec lui. Il commençait tout juste à aimer les caresses. J'ai le coeur gros en repensant à la dernière fois où je l'ai vu, où je lui ai fait de belles papouilles et où il a roucoulé. On était de plus en plus proche. Et là le drame: il meurt.

Dans cette histoire la culpabilité règne. On aurait sans doute pu éviter sa mort. Et jamais je ne recommencerai ce scénario. Je m'explique: Le 15 au soir, mon copain m'appelle pour me dire que Calypso a du mal à se déplacer. Punky avait eu des symptômes similaires cet été. zut! que faire? On a hésité, j'ai demandé plusieurs fois de ses nouvelles dans les 2/3h qui on suivis. Finalement il me dit qu'il mange. Et là erreur fatale: je me suis dit "s'il mange c'est que finalement il est pas trop mal". Je me souviens de nombreuses conversations sur le net où des filles écrivaient "mon cochon d'inde ne mange plus depuis 2j..." j'ai eu le malheur de me dire "c'est pas si grave, il tiendra bien jusqu'à demain".

J'ai énormément dépensé en véto de garde pour Punky, en soins, en échographie... Repayé le véto de garde aurait été un coup dur. Mais pas autant que sa mort... Mes plans étaient clairs: je m'imaginais tout à fait prendre le premier train du matin et l'emmener dans sa petite boîte de transport chez le véto.tant pis si je ratais les cours.
Je me lève tôt le 16, au fond de moi je crains le pire. J'allume mon portable, et j'ai raison. Un message. Benjamin, me dit que Calypso est mort dans ses bras à 3h00. En larme je l'appelle et il raconte.

Il l'avait mis dans la chambre de son frère, pour pas qu'il soit seul. Mais vers 3h il gémissait, faisait du bruit. Benjamin vient voir, et là c'est l'horreur. J'ose même pas raconter ce qu'il a eu, tellement on en a pleuré de culpabilité. Mon voeux le plus cher a toujours été de leur offrir une belle vie, et surtout pas de la souffrance. Il est mort très vite. Je suis à peine soulagée en sachant qu'en le prenant et en le caressant doucement il était un peu mieux.

Mon copain s'en veut énormément. Lui aussi avait la flemme d'aller jusqu'au véto (bien 1h de route). Mais il était très attaché à ce cochon d'inde. Son préféré des deux. On a beaucoup pleuré, pour rien, ça ne sert à rien de regretter, c'est fini, notre erreur a été fatale. Pas de retour arrière. J'ai la gorge nouée en racontant tout ça. Il avait 2ans et demi, presque 3... Moi je voulais qu'il vive bien plus longtemps.

Qu'a-t-il eu? On penche beaucoup pour des gaz intestinaux qui lui auraient comprimé le ventre. En en parlant au véto il a dit que rien n'était sûr, que ça aurait pu même être une tumeur. Et si on avait pu le sauver? De simples gaz!
On s'est jurés qu'au moindre signe suspect pour Punky, c'est véto direct. Je ne veux plus de ça. Même sans pouvoir le soigner, on aurait pu l'euthanasier, il n'aurait pas souffert.

Le 16 au soir je l'ai longtemps gardé dans mes bras en pleurant. On l'a mis dans un tissus, puis on l'a enterré dans le jardin.
Avant je l'ai présenté à Punky, pour ne pas qu'il se demande où est passé son copain. Mais je ne sais pas s'il a vraiment compris. Punky semblait énervé par sa non-réaction.

Je tiens à lui rendre hommage en publiant la toute dernière vidéo de lui. Notre tout dernier calin. J'arrive pas à croire que j'aie eu la présence d'esprit de filmer ce moment inoubliable.


Quand je l'ai ramené chez moi pour la toute première fois, je lui ai promis une chose: qu'un jour je lui offrirai une belle vie dans un jardin. J'aurais tenu ma promesse, certes, mais j'imaginais pas une fin si propre.
Adieu mon pouic chéri :'( je penserai toujours à toi.

2 commentaires:

  1. oui c'est triste. Bah tu vois, cette nuit j'ai rêvé que je l'emmenais avec moi et Punky, comme si rien n'avais changé.
    Je pense toujours à lui. Il me manque

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